Le sens du combat politique local

Publié le par Francois de Lacoste

Il n’aura pas fallu longtemps pour que s’affrontent deux conceptions contraires de l’action politique locale : à peine un mois.

 

Dans quel but avez-vous élu des conseillers municipaux et, à travers eux, un maire et son équipe d’adjoints ? Est-ce pour qu’ils gèrent les affaires de la commune, qu’ils répondent concrètement aux préoccupations qui sont les vôtres, et que vous viviez mieux à Choisy ? Ou bien est-ce pour que vos élus transforment leur mandat et le conseil municipal en tribune politicienne contre le gouvernement, et se servent de vos suffrages à des fins strictement partisanes ?

 

Nous n’avons pas la même conception de la vie locale que la municipalité de gauche.

 

Nous pensons en effet que le mandat que vous avez confié à vos élus consiste d’abord à agir pour votre bien-être, ici et maintenant ; à améliorer votre environnement ; à faire en sorte que les services publics communaux fonctionnent mieux et au moindre coût parce que vos élus ont le devoir d’être économes de vos impôts, c’est à dire de votre argent.

 

La municipalité de gauche, au contraire, en refusant de s’occuper des « crottes de chien » comme l’a déclaré le maire lors du dernier conseil municipal, montre quel est son véritable état d’esprit : ce n’est pas votre vie quotidienne qui l’intéresse ; sans doute parce que cela est ingrat et exigerait de se confronter à une réalité qui, elle, ne se plie pas à l’idéologie. Alors elle préfère sauter dans le train de tous les conflits qui passent et saisir tous les prétextes d’agitation ; et, ce faisant, détourner l’attention de sa gestion.

 

Or sa gestion, on a vu immédiatement en quoi elle consiste. Comme nous l’avions d’ailleurs annoncé et malgré notre mise en garde, la première mesure concrète votée par la majorité socialo-communiste, dès le 15 avril, a consisté à augmenter encore une fois les taux des impôts locaux ; comme si les choisyens ne souffraient pas déjà du poids excessif de la fiscalité communale . Et là-dessus, le maire aura beau accuser le gouvernement, la crise ou la terre entière, c’est bien sa décision : plutôt faire payer davantage ses concitoyens que de gérer avec économie et rigueur.

 

Oui, ce sont bien deux conceptions antagonistes de la vie politique locale qui vont s’affronter au cours de cette nouvelle mandature. Pour notre part, nous nous comporterons sans passion vindicative, mais de façon ferme et cohérente.

Publié dans Nos prises de position

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