La garde des jeunes enfants

Publié le par Francois de Lacoste

« Elle » s’annonçait mouvementée.

Qui, elle ? La rentrée scolaire, évidemment !


Comme d’habitude, la municipalité socialo-communiste criait « au feu », ou « au loup » selon les années : il fallait bien entretenir l’agitation et justifier les pires craintes.


Mouvementée fut-elle ? Non, comme chacun a pu le constater : si l’on fait la part des ajustements de démarrage, la rentrée scolaire s’est plutôt bien passée, et c’est tant mieux. Sept classes supplémentaires ont été ouvertes ; l’aide personnalisée aux élèves en difficulté se met en place ; de même que les stages de soutien pendant les vacances pour les CM1 et CM2. Qu’il me soit permis d’en remercier ici tous ceux qui y ont contribué et qui participent tant à l’enseignement scolaire qu’aux activités périscolaires.


Reste une question lancinante qui concerne la garde des jeunes enfants, notamment après la classe lorsque les horaires du ou des parents sont décalés. Bien sûr, il existe des garderies et des études organisées dans les écoles par les instituteurs ; mais elles ne peuvent pas répondre à tous les besoins. De même, tout le monde ne peut pas placer son enfant en centre aéré le mercredi après-midi.


C’est pourquoi, pendant la campagne électorale, nous avons proposé de créer une « bourse de garde d’enfants en confiance ». D’autres communes l’ont déjà fait afin d’offrir des réponses diversifiées et démultipliées aux besoins des familles, sans vouloir les contraindre à entrer toutes dans le même moule collectif.


Cette bourse serait organisée pour répondre à la demande ; elle pourrait être mise en réseau sur internet pour faciliter les démarches. Mais pour fonctionner en confiance, il serait utile qu’elle soit placée sous la supervision du service municipal de la petite enfance qui mettrait en relations parents et volontaires (jeunes ou séniors), et qui délivrerait aux personnes candidates à la garde de jeunes enfants une formation adéquate : prévention des dangers domestiques, formation aux gestes de premier secours, formation aux jeux éducatifs, etc.


Ce ne peut pas être la réponse unique à la question plus générale de la garde des jeunes enfants : mais du moins serait-ce un élément positif avec lequel tout le monde y trouverait son compte, aussi bien du côté des familles que du côté des volontaires.


Nous renouvelons donc notre proposition, étant convaincus qu’une municipalité est d’abord là pour se mettre au service des habitants de la ville.


Espérons que nous serons entendus.

Publié dans Nos prises de position

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